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mercredi, 16 mai 2012

Les flatulences des dinosaures sauropodes

Selon une étude publiée aux Etats-Unis, au début du mois, les flatulences des dinosaures sauropodes, des herbivores existant il y a 150 millions d'années, auraient été suffisantes par leur production de méthane pour entraîner un réchauffement climatique à l'époque préhistorique. Les dinosaures comme le diplodocus, dont le poids était en moyenne de 20 tonnes, avaient comme les vaches des microbes au sein de leur flore intestinale qui produisaient du méthane dans le processus de fermentation digestive de leur nourriture constituée de végétaux.

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Selon Dave Wilkinson, chercheur à l'Université de Liverpool, un nouveau modèle mathématique laisse penser que les micro-organismes qui vivaient dans le système digestif de ces dinosaures sauropodes pourraient avoir produit suffisamment de méthane, puissant gaz à effet de serre, pour avoir un impact important sur le climat de l'ère du Mésozoïque entre -250 millions et -65 millions d'années. Les physiologistes de son équipe ont étudié le méthane produit par une variété d'animaux modernes. Ils en ont tiré des équations mathématiques permettant de prédire la production de ce gaz par les animaux en fonction de leur taille. Selon leurs calculs, ces dinosaures pourraient avoir produit plus de méthane que toutes les sources modernes naturelles et provenant des activités humaines.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site tempsreel.nouvelobs.com

samedi, 12 mai 2012

Les villes respirent du méthane

Une étude réalisée par l'Institut de biométéorologie a permis de mesurer les flux de gaz à effet de serre produits en milieu urbain dans la ville de Florence. Selon Beniamino Gioli, qui dirige l'équipe de chercheurs, l'impact environnemental du méthane, qui en Italie est le principal moyen de chauffage, s'exprime de deux manières différentes. En premier lieu, le méthane qui circule dans les conduits, arrive dans les chaudières domestiques, puis est transformé par combustion en CO2. Mais l'étude démontre comment les petites pertes de méthane, qui arrivent dans les réseaux de distribution urbains ou dans les chaudières domestiques, génèrent dans l'atmosphère un influx de gaz, qui contribue à un effet de serre additionnel. Le méthane, à volume égal, induit un effet de serre 25 fois plus important. Heureusement que les émissions de méthane sont nettement moins importantes. Elles représentent 0.6% de celles de CO2, mais  sa contribution représente jusqu'à 15% de l'effet de serre global.

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Taux de méthane dans l'atmosphère depuis 4 ans

Aujourd'hui les chercheurs de l'Ibimet-Cnr étudient la gestion des gaz à effet de serre le long des côtes toscanes et du cours du fleuve Arno. Une étude suédoise, publiée dans la revue Science, a mis en évidence comment les émissions de méthane au niveau des lagunes et des fleuves sont responsables d'un rejet dans l'atmosphère de plus de 100 millions de tonnes de méthane par an.

A Bordeaux, Regaz, la société d’économie mixte qui gère 3 300 kilomètres de canalisations de gaz en Gironde, vient de s’équiper d’une nouvelle génération de voiture «renifleuse» de fuites. La voiture roule sur les routes, rues et impasses, au-dessus des canalisations, à la vitesse maximum de 40 km/h et détecte les odeurs de méthane avec une précision d’une particule par million (ppm), une sensibilité supérieure 20 fois supérieure à celle du nez humain.

 

Pour en savoir plus, on peut consulter le site bulletins-electroniques.com

samedi, 24 mars 2012

Prochaine ère glaciaire dans 1500 ans

Deux paramètres majeurs influent sur le climat de la planète : la concentration en gaz à effet de serre et la position astronomique de la Terre par rapport au soleil. Le premier modifie la température de l'atmosphère et le deuxième la quantité d'énergie reçue. Depuis environ 1,8 millions d'années, la Terre connaît une alternance de périodes glaciaires et interglaciaires rythmées principalement par des paramètres astronomiques : variation d'excentricité de l'ellipse de l'orbite terrestre, obliquité de l'axe des pôles et précession des équinoxes.

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Actuellement, la Terre vit une période interglaciaire qui a débuté il y a environ 11 600 ans, appelée Holocène, propice au développement des civilisations. Habituellement, les périodes interglaciaires  durent de quelques milliers d'années à 20 000 ans. En se basant sur les signes précurseurs d'un changement de cycle via l'analyse des changements brusques de températures au Groenland et en Antarctique, une équipe internationale de l'University College London a identifié une période similaire à la nôtre ) il y a 780 000 ans. D'après ses analyses, la prochaine période glaciaire ne devrait pas apparaître dans quelques dizaines de milliers d'années mais dans seulement 1500 ans.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

lundi, 27 février 2012

La bonne solution, c'est le vélo !

Le vélo est la bonne solution pour réduire l'émission des gaz à effets de serre. Selon la Fédération européenne des cyclistes, la contribution des cyclistes aux émissions de gaz à effet de serre est de 10 fois inférieures à celle des voitures.

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Si les Européens roulaient chaque jour sur 2,6km ,c'est à dire comme les Danois mais 5 fois plus que la moyenne européenne, l'Union Européenne réaliserait 25% de son objectif de réduction des gaz à effet de serre. Si cette distance atteignait 5km par jour, 50% de l'objectif serait atteint. Une mesure qui serait nettement moins coûteuse que le développement du parc des voitures électriques.

Source Que choisir fev2012

lundi, 06 février 2012

Biocarburants et environnement

Les biocarburants ont initialement fait l'objet d'un a priori positif au plan de l’environnement, puisque, contrairement aux énergies fossiles, ils ne rejettent dans l'atmosphère que ce qu'ils y ont capturé pendant leur phase de croissance. Toutefois, à partir de 2008 et l'envolée du prix des matières premières agricoles, des critiques sont apparues concernant la compétition entre la production de biocarburants et celle de nourriture pour les hommes ou les animaux. Par ailleurs, le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre a été constamment révisé dans un sens plus restrictif. De surcroît, les analyses des coûts/avantages ont commencé à tenir compte plus correctement de l’énergie nécessaire à leur production par rapport à celle restituée lors de leur combustion, ainsi que des changements d'affectation des sols (CAS) résultant de l’affectation de surfaces croissantes à la culture des plantes destinées à les produire.

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En France, l’ADEME a été chargée de coordonner plusieurs études sur ces points, la première en 2002 présentant un bilan plutôt positif, la dernière en 2009/2010, fondée notamment sur la méthode des analyses de cycle de vie (ACV), et dont les conclusions, d’ailleurs controversées, sont plus en retrait. L’agence estime ainsi aujourd'hui que, par rapport au carburant fossile de référence, les réductions d'émissions de gaz à effet de serre du biodiesel sont comprises entre 59 et 90 %, celles de l'éthanol entre 49 et 72 %. Toujours par rapport au carburant fossile de référence, la consommation d'énergie fossile pour produire le biodiesel est réduite de 68 à 84 %, et celle de l'éthanol est réduite de 18 à 85 %. Ces données restent cependant très contestées, notamment par les associations de défense de l'environnement, à la fois dans la méthode d'affectation énergétique des coproduits et dans la mesure où ils ne tiennent pas compte des changements d'affectation des sols, en particulier indirects.

On peut lire le rapport de la cour des comptes sur le site ccomptes.fr

samedi, 04 février 2012

Le bilan écologique et énergétique des biocarburants

La cour des comptes, dans un rapport public publié le 24 janvier, soulève plusieurs aspects limités de la politique d’aide aux biocarburants. Les biocarburants, utilisés en mélange avec les hydrocarbures, sont distribués pour la circulation automobile sous deux formes, le biodiesel en addition au gazole et le bioéthanol en addition à l'essence. La Cour des comptes estime que le développement des biocarburants a couté 3 milliards d'euros aux consommateurs, en soulignant que « si le cout total des deux filières pour l’État n’aura pas dépassé 820 M€ sur 2005-2010 et lui rapportera à l’avenir, le consommateur a supporté un surcoût de près de 3 Md€, auquel s'ajoute le prix plus élevé des biocarburants répercuté à la pompe, contribuant pour l'année 2010 à un renchérissement estimé entre 0,5 et 0,7 Md€. »

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De plus, le bilan écologique et énergétique resterait limité, notamment en raison de « l'envolée du prix des matières premières agricoles » à l’origine de critique « sur la compétition existant entre la production de biocarburants et celle de nourriture pour les hommes ou les animaux ». Par ailleurs, elle note que « le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre a été constamment révisé dans un sens plus restrictif ».

Source : environnement-online.com

mercredi, 04 janvier 2012

La méthanisation pour limiter les gaz à effets de serre

L'appel à projet de la Région Limousin  pour favoriser l’émergence de petites unités de méthanisation dans les exploitations agricoles, est terminé.

L’agriculture et la sylviculture constituent une part importante de l’économie limousine. Mais ces activités émettent des gaz à effet de serre contre lesquels la Région Limousin cherche à lutter, tout en cherchant à renforcer une économie agricole durable. La méthanisation, en proposant une voie de traitement des effluents mais aussi de gestion des apports organiques, apporte une réponse à cette question.

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La méthanisation consiste en la dégradation de la matière organique telle que les effluents d’élevage ou les résidus de cultures par des microorganismes, en conditions contrôlées et en l’absence d’oxygène. Cette dégradation s’effectue au sein d’une cuve appelée « digesteur » et aboutit à la production d’un produit humide, le « digestat », riche en matière organique partiellement stabilisée et susceptible d’être épandu sur des terres agricoles, après éventuellement une phase de compostage et de maturation, de biogaz, mélange gazeux composé d’environ 50% à 70% de méthane, qui, épuré et enrichi, peut être valorisé sous différentes formes (électricité, chaleur, carburant) en tant qu’énergie renouvelable. Une tonne d’effluents d’élevage permettrait de produire 100 à 300 kWh2.

Pour plus d'information, on peut consulter le site region-limousin.fr

samedi, 31 décembre 2011

Le chauffage au bois bien utilisé

Utilisé dans de mauvaises conditions, le bois peut émettre plus de polluants que d'autres combustibles et notamment des polluants ayant un impact sur la santé : des particules fines, du monoxyde de carbone, des composés organiques volatils (COV) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Cependant, la combustion du bois n'entraîne pas d'augmentation du taux global de CO2 dans l'atmosphère lorsque les forêts dont il est issu sont correctement gérées. En effet, le dioxyde de carbone libéré dans l'air lors de sa combustion correspond à celui qu'il a absorbé durant la croissance de l'arbre. Son impact est donc quasiment neutre sur l'effet de serre.


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Le chauffage au bois bien utilisé présente le double avantage de concilier durablement la création d'emplois et la protection de l'environnement. D'une part, près de 60 000 personnes vivent déjà en France de cette filière et d'autre part, la substitution des énergies fossiles par le bois contribue directement à la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour plus d'informations sur ce sujet, on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 17 décembre 2011

Alors on saura que l’argent ne se mange pas

Proverbe améridien :
Quand le dernier arbre aura été abattu
Quand la dernière rivière aura été empoisonnée
Quand le dernier poisson aura été péché
Alors on saura que l’argent ne se mange pas

Deux heures après être rentré de la conférence de Durban, le ministre de l'environnement du Canada a annoncé : « Kyoto, pour le Canada, est chose du passé. Nous invoquons notre droit reconnu par la loi de nous retirer officiellement de Kyoto. Kyoto ne fonctionne pas » parce qu'il « ne couvre pas les deux plus grands pays émetteurs, les États-Unis et la Chine ».

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Brandissant la menace de la perte de milliers d'emplois, le ministre, a évalué à 14 milliards de dollars les pénalités que le Canada risquait de devoir verser s'il restait partie au protocole sans atteindre ses objectifs, soit l'équivalent de 1600 $ par famille canadienne.

Un député, ancien ministre de l'Environnement a vivement réfuté cet argument : « C'est une blague totale! Un pays qui manque sa cible n'a aucune pénalité financière sous Kyoto. Il doit simplement à renégocier une cible en conséquence. C'est ce que prévoit le protocole ».

Selon un autre député, « M. Kent (ministre de l'environnement, vient d'acheter du temps pour les pollueurs du Canada, vient d'acheter du temps pour les grandes compagnies pétrolières des sables bitumineux de l'Ouest ».

Pour en savoir plus, on peut lire ou écouter radio-canada.ca

lundi, 12 décembre 2011

Un engagement pour l'avenir ?

C’est un signal fort qui a été envoyé ici à Durban pour que les pays du monde entier s’engagent à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Les 194 pays se sont donnés trois ans, jusqu’en 2015, pour déterminer les règles qui seront applicables à tous et pour élaborer les outils qui permettront de vérifier les engagements de chacun.

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A partir de 2015, chaque pays devra ensuite faire ratifier par son Parlement ses propres engagements qui devront être effectifs, eux, à partir de 2020. L’objectif est toujours de limiter le réchauffement du climat de la planète à 2 degrés, même si pour l’instant cette ambition reste théorique, car les scientifiques expliquent que l’on est seulement à 60% des réductions nécessaires pour tenir le cap en 2020.

Finalement, il s’agit d’une déclaration d’intention mais qui est essentielle car désormais, des pays comme la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, la Russie ou le Japon, qui représentent à eux cinq la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre se trouvent engagés dans un processus qu’ils avaient jusque là cherché à éviter. Mais les prochaines années seront décisives pour déterminer le niveau des ambitions de chacun.

Extrait de l'article publié par l'envoyée spéciale à Durban de RFI, Anne-Cécile Bras

On peut aussi lire l'article publie sur sudouest.fr

jeudi, 01 décembre 2011

Une trahison envers les populations les plus vulnérables

Selon la dépêche de l'AFP du 29 novembre 2011, il est "peu probable" que les grandes économies revoient à la hausse d'ici à 2020 leurs objectifs et leurs actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, a estimé lundi à Durban (Afrique du Sud) le négociateur en chef américain Jonathan Pershing.

Les Etats insulaires, parmi les plus menacés par les conséquences des modifications du climat, ont réclamé "d'urgence" un accroissement des ambitions, considérant que la volonté des plus grands émetteurs de CO2 de retarder le temps des décisions constituait "une trahison envers les populations les plus vulnérables face au changement climatique."

M. Pershing a rappelé que l'objectif des Etats-Unis est de réussir "la mise en oeuvre complète des éléments-clés de l'accord de Cancun". "Si nous le faisons, a-t-il ajouté, nous aurons fait un pas en avant important dans l'effort mondial" en vue de contenir le réchauffement de la planète sous les 2°C.

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L'Afrique du Sud elle-même affiche sa volonté de réduire ses émissions de CO2 mais ses besoins d'électricité sont croissants. Ce pays construit la plus grande centrale au charbon du monde.

vendredi, 05 août 2011

Courriels et émissions de CO2

En moyenne, 247 milliards de courriers électroniques ont été envoyés par jour dans le monde en 2009 en prenant en compte les spams. Un chiffre de 507 milliards est anticipé pour 2013.

Selon une étude de l'ADEME, les différents scénarii ont montré que chaque collaborateur d’une entreprise française de 100 personnes reçoit en moyenne 58 courriels et en envoie en moyenne 33 par jour, dont la taille moyenne est d’environ 1 Mo. Ces envois de courriels entraînent des émissions de gaz à effet de serre. Sur la base de 220 jours ouvrés par an, ces dernières représentent 13,6 tonnes équivalent CO2.

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Diminuer de 10 % la proportion d’envoi de courriels de 10 Mo au sein d’une entreprise de 100 personnes permettrait un gain de 8 tonnes équivalent CO2 sur un an (équivalent à 8 allers-retours New-York/Paris).
Réduire de 10 % l’envoi de courriels incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues au sein d’une entreprise de 100 personnes permet un gain d’environ 1 tonne équivalent CO2 sur l’année (soit environ 1 aller-retour Paris/New-York).
Diminuer de 10 % le taux d’impression des courriels reçus par les employés d’une entreprise de 100 personnes permet d’économiser 5 tonnes équivalent CO2 sur un an (soit l’équivalent d’environ 5 allers-retours New-York/Paris).

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'ADEME

samedi, 16 avril 2011

Le projet Salinalgue pour cultiver des micro-algues

Cultures de micro-algues pour la production de bioénergies et de bioproduits

La mobilisation de nouvelles ressources pour la production de bioénergies et de bioproduits est indispensable pour réduire les émissions des gaz à effet de serre, gérer la production du C02 industriel et préserver l’environnement.

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Les zones littorales humides du sud de la France présentent un écosystème et un environnement particulièrement favorables au développement de l’algoculture : grandes superficies mobilisables et activité historique de production de sel en recherche de reconversion (Salins du Midi), plus important bassin de production de CO2 industriel à proximité (Fos sur mer) et présence naturelle d’une microalgue hautement valorisable (Dunaliella salina).

Sur la base de ce double constat, le projet Salinalgue vise la culture d’une microalgue native (Dunaliella salina) à grande échelle en milieu ouvert sur des salines inexploitées et son bioraffinage afin de commercialiser différents bioproduits dont un biocarburant de nouvelle génération ayant de hautes performances en termes de rendement de production à l’hectare et de réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES). Des molécules à haute valeur ajoutée (Béta-carotène, Oméga 3…) seront également valorisées à partir de cette microalgue, ainsi que les protéines pour l’alimentation aquacole en substitution aux farines de poisson.

Dunaliella salina (DS) est une espèce de microalgue native qui se développe spontanément et préférentiellement dans les milieux lagunaires très salés. Le projet comprend une étude approfondie de cette microalgue dans le but de maitriser sa culture et sa récolte en milieu ouvert.

Pour mieux connaître ce projet, on peurt consulter le site polemerpaca.com

jeudi, 03 mars 2011

Réduire les émissions de CO2 d’origine agricole

Une trentaine de pays se retrouvent en France cette semaine pour tenter de trouver des solutions capables de réduire les émissions de CO2 d’origine agricole de la planète.

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La rencontre, organisée par l’Inra, se déroule dans le cadre de la « Global Research Alliance on Agricultural Greenhouse gases » (GRA), consortium international de 31 États initié par plusieurs pays de l’OCDE, dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration de la productivité de l’agriculture tout en réduisant les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). « Avec 13 ,5% des émissions directes au plan mondial, l’agriculture est un secteur émetteur de gaz à effet de serre, explique l’institut français de recherche agronomique. De plus, la production agricole et la sécurité alimentaire sont vulnérables au changement climatique ». L’objectif des chercheurs est donc de mettre au point des innovations capables d’adapter l’agriculture et la forêt au réchauffement de la planète tout en atténuant les GES. Selon l’Inra, l’agriculture peut contribuer à compenser les émissions de CO2 grâce au stockage du carbone dans les sols .

Pour en savoir on peut consulter le site developpementdurablelejournal.com

mardi, 14 décembre 2010

Engagements pas assez contraignants

La 16ième Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tenait à Cancun au Mexique, a été clôturée ce samedi 11 décembre 2010 sans accord véritablement contraignant pour la limitation des émissions des gaz à effet de serre mais le texte final prévoit notamment la création d'un Fonds vert pour soutenir les pays en développement. Après ce succès très partiel, beaucoup d'espoirs reposent maintenant sur la COP 17 qui se tiendra à Durban, en Afrique du Sud, dans un an, du 28 novembre au 9 décembre 2011.

Après Copenhague, les négociations ne pouvaient pas connaître un échec aussi retentissant à Cancun. Dans le texte final, on observe des avancées même si elles semblent trop modestes par rapport aux enjeux. Les actions et objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont reconnus et suivis dans le cadre du processus multilatéral. Les acteurs du Protocole de Kyoto s’engagent à poursuivre leurs efforts pour trouver un nouvel accord. 100 milliards de dollars seront mobilisés pour combattre le réchauffement, un Fonds vert sera créé pour le climat, la lutte contre la déforestation est réaffirmée et les transferts de technologies propres Nord-Sud se poursuivront. L'accord a cependant échoué sur le point essentiel : des réductions fortes et contraignantes d'émissions de CO2 pour les pays développés. En l'état, l’ensemble des mesures ne suffira pas à stopper l’emballement de la machine climatique. Depuis 1990, les émissions de CO2 ont augmenté de 37 %, et les températures pourraient encore grimper de 4 à 6 °C d’ici à la fin du siècle.

L'accord final est téléchargeable sur le site mediaterre.org

vendredi, 01 octobre 2010

Les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer

Ces dix dernières années, les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer, que ce soit à l'échelle du globe ou dans les régions polaires (Arctique et Antarctique), sans pour autant augmenter. Du fait de l'élimination progressive des substances nocives pour l'ozone en application du Protocole de Montréal, la couche d'ozone, en dehors des régions polaires, devrait revenir à son niveau d'avant 1980 avant le milieu du siècle. La reconstitution de la couche d'ozone pourrait être accélérée par le refroidissement – lié aux gaz à effet de serre – de la haute stratosphère. En revanche, le trou dans la couche d'ozone qui se forme chaque printemps au-dessus de l'Antarctique est un phénomène qui devrait persister beaucoup plus longtemps.

 

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Les conséquences, pour le climat, du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique sont de plus en plus évidentes : on assiste à d'importants changements concernant la configuration des vents et des températures en surface. Il est confirmé qu'aux latitudes moyennes, le rayonnement ultraviolet parvenant à la surface de la Terre est resté à peu près constant durant la décennie écoulée. En Antarctique, on continue d'observer une forte intensité du rayonnement ultraviolet lorsque le trou saisonnier dans la couche d'ozone est important.

 

Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info

dimanche, 21 février 2010

Quand les oies nous éclairent

Dans le Périgord, une ferme d’élevage d’oies (environ 6000 bêtes) expérimente la production de biogaz à partir des excréments. Une partie de la production d’énergie est ensuite revendue à EDF... Réalisation : Audrey Mikaelian Production : Cité des sciences et de l’industrie 2009
Quand les oies nous éclairent
envoyé par universcienceTV. - Regardez plus de vidéos de science.

vendredi, 05 février 2010

Pour une politique alimentaire durable

La Grande Bretagne publie ses principes officiels pour une politique alimentaire durable.

L’alimentation représente environ 18% des émissions de gaz à effet de serre en Angleterre, les propositions sont de réduire la consommation de viande et de produits laitiers, de réduire la consommation d’aliments et boissons industriels à valeur nutritionnelle faible, trop gras et sucrés, et enfin de réduire les déchets alimentaires, réduire la taille des portions et à réduire la pollution liée au transport des denrées alimentaires.

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Parmi les autres recommandations du rapport, on note l’augmentation de la consommation de fruits et légumes de saison non-cultivés sous serre, la consommation de poissons non menacés, la préférence à des produits respectueux de la planète comme les produits bio, le remplacement de l’eau en bouteille par l’eau du robinet, la préférence aux achats de proximité la vigilance sur les huiles de palme et de soja utilisées comme ingrédients.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site mescoursespourlaplanete.com

samedi, 09 janvier 2010

Pourquoi le réchauffement de la planète s’accélère-t-il ?

Pourquoi le réchauffement de la planète s’accélère-t-il ? Pourquoi les activités humaines perturbent-elles le climat ? Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Quels sont les impacts actuels et futurs des changements climatiques ? Comment l’Homme pourra-t-il s’y adapter ?
Etes-vous prêt à entamer un voyage au cœur des changements climatiques et du développement durable?

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Promenez vous à la montagne, à la campagne, en ville ou au bord de mer ! A partir des éléments du paysage (maisons, voitures, champs, centrales électriques, forêts, glacier, etc.), accédez à plus de 300 documents vidéos : interviews, animations, graphiques, cartes et diapos photos.

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Jouez avec Clim’Way® et créez votre plan climat ! Saurez-vous aider la communauté à atteindre les objectifs fixés ! 50 ans seront-ils suffisants pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, diminuer les consommations d’énergie et adapter Clim’Way® à de nouvelles conditions climatiques ?

Pour mieux connaître ce jeu et charger une partie on peut consulter le site climcity.cap-sciences.net

 

mercredi, 25 novembre 2009

Planter 5 arbres pour rendre son blog neutre en CO2

Les émissions de gaz à effet de serre réchauffent la planète, ce qui met en danger les hommes et les écosystèmes.
Planter des arbres contribue à la réduction du CO2, à la conservation des sols et des réserves d’eau, sert de rempart contre les avalanches, fait reculer la désertification, protège les zones côtières et stabilise les dunes de sable. La CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques) estime qu’un arbre absorbe à peu près 10 kg de CO2 par an.

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D’après une étude menée par le Dr. Alexander Wissner-Gross, physicien à l’Université de Harvard, chaque visualisation d’une page Internet consomme en moyenne 0,02gde CO2. Un blog visité 15000 fois par mois produit 3,6kg de C02 par an. Une production principalement due à la consommation de courant des centres d’hébergement, qui doivent alimenter et refroidir les serveurs sur lesquels les blogs sont installés.
La société dimdom propose de rendre le blog de chacun, neutre en CO2 en plantant 5 arbres à notre place. Pour valider sa participation, il faut laisser un commentaire sur la page http://blog.dimdom.fr/plantons-1000-arbres-ensemble/ en indiquant l'adresse URL de l'article publié sur son blog comme je viens de le faire.